Feeds:
Entradas
Comentarios

Le voyage

A Maxime Du Camp.

I

Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D’autres, l’horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d’une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n’être pas changés en bêtes, ils s’enivrent
D’espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir, coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et, sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n’étant nulle part, peut être n’importe où !
Où l’homme, dont jamais l’espérance n’est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : » Ouvre l’oeil ! «
Une voix de la hune, ardente et folle, crie .
» Amour… gloire… bonheur ! » Enfer ! c’est un écueil !

Chaque îlot signalé par l’homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L’Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu’un récif aux clartés du matin.

Ô le Pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d’Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Etonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l’ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons.

Dites, qu’avez-vous vu ?

IV

» Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d’imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus grands paysages,
Jamais ne contenaient l’attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

– La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d’engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? – Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

» Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. «

V

Et puis, et puis encore ?

VI

» Ô cerveaux enfantins !
Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l’avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l’échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l’immortel péché

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ;
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L’Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
» Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! «

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l’opium immense !
– Tel est du globe entier l’éternel bulletin. «

VII

Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
A qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d’autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu’autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d’un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : » Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n’a jamais de fin ? «

A l’accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
» Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Electre ! «
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

EL VIAJE

Para el niño, enamorado de mapas y estampas,

El universo es igual a su vasto apetito.

¡Ah! ¡Cuan grande es el mundo a la claridad de las lámparas!

¡Para las miradas del recuerdo, el mundo qué pequeño!

Una mañana zarpamos, la mente inflamada,

El corazón desbordante de rencor y de amargos deseos,

Y nos marchamos, siguiendo el ritmo de la onda

Meciendo nuestro infinito sobre el confín de los mares.

Algunos, dichosos al huir de una patria infame;

Otros, del horror de sus orígenes, y unos contados,

Astrólogos sumergidos en los ojos de una mujer,

La Circe tiránica de los peligrosos perfumes.

Para no convertirse en bestias, se embriagan

De espacio y de luz, y de cielos incendiados;

El hielo que los muerde, los soles que los broncean,

Borran lentamente la huella de los besos.

Pero los verdaderos viajeros son los únicos que parten

Por partir; corazones ligeros, semejantes a los globos,

De su fatalidad jamás ellos se apartan,

Y, sin saber por qué, dicen siempre: ¡Vamos!

¡Son aquellos cuyos deseos tienen forma de nubes,

Y que como el conscripto, sueñan con el cañón,

En intensas voluptuosidades, mutables, desconocidas,

Y de las que el espíritu humano jamás ha conocido el nombre!

II

Imitamos ¡horror! al trompo y la pelota

En su danza y sus saltos; hasta en nuestros sueños

La Curiosidad nos atormenta y nos envuelve,

Como un Ángel cruel que fustigará soles.

¡Singular fortuna en la que el final se desplaza,

Y no estando en parte alguna, puede hallarse por doquier!

¡Donde el Hombre, que jamás la esperanza abandona,

Para lograr el reposo corre siempre como un loco!

Nuestra alma es nave de tres palos buscando su Icaria;

Una voz resuena en el puente: «¡Atención!»

Una voz desde la cofa, ardiente y loca, clama:

«¡Amor… gloria… felicidad!» ¡Infierno! ¡Es un escollo!

Cada islote señalado por el vigía

Es un El dorado prometido por el Destino;

La imaginación, que acucia su orgía

No halla más que un arrecife al amanecer.

¡Oh, el infeliz enamorado de tierras quiméricas!

¿Habrá que engrillar y arrojar al mar,

A este marinero borracho, inventor de Américas

Para el cual el espejismo toma el remolino más amargo?

Como el viejo vagabundo, chapaleando en el lodo

Sueña, husmeando en el aire, brillantes paraísos;

Su mirada hechizada descubre una Capúa

En cuanto lugar la candela alumbra un tugurio.

III

¡Asombrosos viajeros! ¡Qué nobles relatos

Leemos en vuestros ojos profundos como los mares!

Mostradnos los joyeros de vuestras ricas memorias,

Esas alhajas maravillosas, hechas de astros y de éter.

¡Deseamos viajar sin vapor y sin velas!

Para ahuyentar el tedio de nuestras prisiones,

Haced desfilar nuestros espíritus, tensos como un lienzo,

Vuestros recuerdos enmarcados por horizontes.

Decid, ¿qué habéis visto?

IV

«Hemos visto astros

Y olas; hemos visto playas además;

Y, malgrado muchos choques e imprevistos desastres,

Nos hemos hastiado, a menudo, como aquí.

El esplendor del sol sobre el mar violáceo,

El esplendor de las ciudades en el sol poniente,

Encendían en nuestros corazones el impulso inquietante

De sumergirnos en el cielo con su reflejo fascinante.

Las más ricas ciudades, los más amplios paisajes,

Jamás contenían el atractivo misterioso

De aquellos que el azar forma con las nubes.

¡Y siempre el deseo nos tornaba inquietos!

—El gozo acrecienta del deseo la fuerza.

¡Deseo, viejo árbol, al cual el placer sirviéndole de abono,

Entretanto acrecienta y endurece tu corteza,

Tus ramas quieren ver el sol de más cerca!

¿Crecerás siempre, gran árbol, más vivaz

Que el ciprés? —Sin embargo, nosotros, con cuidado,

Recogimos algunos croquis para vuestro álbum voraz,

¡Hermanos que encontráis bello todo cuanto viene de lejos!

Hemos saludado ídolos engañosos;

Tronos constelados de joyas luminosas;

Palacios adornados cuya feérica pompa

Sería para vuestros banqueros un sueño ruinoso;

Vestimentas que son para la vista una embriaguez;

Mujeres cuyos dientes y las uñas están pintados,

Y juglares sabios que la serpiente acaricia.»

V

Y después, y después. ¿Todavía, qué más?

VI

«¡Oh, cerebros infantiles!»

Para no olvidar el tema capital,

Hemos visto en todas partes, y sin haberlo buscado,

Desde arriba hasta abajo la escala fatal,

El espectáculo enojoso del inmortal pecado:

La mujer, esclava vil, orgullosa y estúpida,

Sin reír extasiándose y adorándose sin repugnancia;

El hombre, tirano goloso, lascivo, duro y ávido,

Esclavo de la esclava y arroyo en la cloaca;

El verdugo que goza, el mártir que solloza;

La fiesta que sazona y perfuma la sangre;

El veneno del poder enervando al déspota,

Y el pueblo amoroso del látigo embrutecedor;

Muchas religiones semejantes a la nuestra,

Todas escalando el cielo; la Santidad,

Cual un lecho de plumas donde un refinado se revuelca,

En los clavos y la cerda, buscando la voluptuosidad;

La Humanidad habladora, ebria de su genialidad,

Y enloquecida, hoy como lo estaba ayer,

Clamando a Dios, en su furibunda agonía:

«¡Oh, mi semejante, oh mi señor, yo te maldigo!»

Y los menos necios, atrevidos amantes de la Demencia,

Huyendo del gran rebaño acorralado por el Destino,

Refugiándose en el opio inconmensurable!

—Tal es del globo entero el eterno boletín.»

VII

¡Amargo sabor, aquel que se extrae del viaje!

El mundo, monótono y pequeño, en el presente,

Ayer, mañana, siempre, nos hace ver nuestra imagen;

Un oasis de horror en un desierto de tedio!

¿Es menester partir? ¿Quedarse? Si te puedes quedar, quédate;

Parte, si es menester. Uno corre, el otro se oculta

Para engañar ese enemigo vigilante y funesto,

¡El Tiempo! El pertenece, a los corredores sin respiro,

Como el Judío Errante y como los apóstoles,

A quien nada basta, ni vagón ni navío,

Para huir de este retiro infame; y aun hay otros

Que saben matarlo sin abandonar su cuna.

Cuando, finalmente, él ponga su planta sobre nuestro espinazo,

Podremos esperar y clamar: ¡Adelante!

Lo mismo que otras veces, cuando zarpamos para la China,

Con la mirada hacia lo lejos y los cabellos al viento,

Nos embarcaremos sobre el mar de las Tinieblas

Con el corazón gozoso del joven pasajero.

Escucháis esas voces, embelesadoras y fúnebres,

Que cantan: «¡Por aquí! vosotros que queréis saborear

¡El Loto perfumado! Es aquí donde se cosechan

Los frutos milagrosos que vuestro corazón apetece;

Acudid a embriagaros con la dulzura extraña

De esta siesta que jamás tiene fin!»

Por el acento familiar barruntamos al espectro;

Nuestros Pilades, allá, nos tienden sus brazos.

«¡Para refrescar tu corazón boga hacia tu Electra!»

Dice aquella a la que en otros días besábamos las rodillas.

VIII

¡Oh, Muerte, venerable capitana, ya es tiempo! ¡Levemos el ancla!

Esta tierra nos hastía, ¡oh, Muerte! ¡Aparejemos!

¡Si el cielo y la mar están negros como la tinta,

Nuestros corazones, a los que tú conoces, están radiantes!

¡Viértenos tu veneno para que nos reconforte!

Este fuego tanto nos abraza el cerebro, que queremos

Sumergirnos en el fondo del abismo, Infierno o Cielo, ¿qué importa?

¡Hasta el fondo de lo Desconocido, para encontrar lo nuevo!

Poema 126 de las Flores del mal.

Buenos Aires Poetry

Kendrick Lamar Duckworth, aka K.Dot, nació el 17 de junio de 1987 en Compton, California. Rapero, compositor y productor estadounidense. Desde el 2012, Lamar es considerado como uno de los raperos más influyentes de su generación y como uno de los mejores de todos los tiempos. “Section.80” (2011) fue su primer álbum de estudio, el cual le valió la atención de la escena underground y de sus pares del hip hop. Ya bajo la protección de Dr. Dre, su segundo álbum titulado “Good Kid, M.A.A.D City”, fue lanzado en 2012, brindándole mayor reconocimiento. Su tercer álbum “To Pimp a Butterfly” (2015) incorporó diversos estilos musicales de origen afroamericano tal el jazz, el funk y el soul, así como elementos del spoken word y la música experimental. Las líricas de dicho título fueron una manifestación notable el rap conciencia al comprender diversos comentarios socio-políticos y temas personales relacionados con…

Ver la entrada original 547 palabras más

Origen: ConSentido Propio: El Señor de la Guerra en Juan Eduardo Cirlot (2)

BRONWYN
Simbolismo de un argumento cinematográfico
(Juan eduardo Cirlot)

Análisis de los símbolos de
El señor de la guerra
(I)
…Para conocer el significado de los símbolos que van apareciendo en el argumento de Stevens no vamos a emprender una investigación probatoria de tales sentidos, ya que esto ha sido hecho por especialistas; nos atenderemos al principio de autoridad y a la confianza que determinados criterios nos merecen. Utilizamos para dicho análisis la bibliografía que se relaciona al final de este ensayo y remitimos a ella, en cada caso, por un número de referencia. En vez de estudiar los símbolos a medida que aparecen en el argumento, lo que, por su yuxtaposición, crearía un confusionismo de difícil solución, hemos preferido agruparlos por «constelaciones» que se refieren a personajes o a hechos, tratando primariamente de los símbolos substanciales para la «historia», de Chrysagón y Bronwyn y aludiendo luego a los secundarios

…Comenzaremos por especificar que «el ambiente de misticismo jamas visto…» nos conduce a un clima similar al descrito por Corbin (4), para quien los «hechos», los fenómenos terrestres, son «algo más que fenómenos; son hierofanías mazdeanas que nos revelan quienes son los seres y cosas». Agrega que en este mundo hemos de llegar allá, es decir, a vivir «el otro». Esto y no otra cosa es el misticismo. En cuanto al fondo de creencias sobre el que se dibujan los personajes y hechos de El señor de la guerra, se centran sobre todo en el preeminente valor dado a la fecundidad-fertilidad. que, según Hubert (9), era la principal inspiradora de la religión de los celtas. La cesión de las novias al «señor del lugar», y las orgías, según Eliade (7), tenían la finalidad de estimular la fertilidad agraria. Podríamos agregar que la vida de las plantas y de la tierra no dejaba de implicar una «animación» de la propia muerte, como se verá, concibiéndose el mundo de los muertos como una especie de «depósito» del que brota la vida, y al que se enriquece mediante sacrificios, incluyendo los sacrificios humanos, tal como explican las historias de las religiones.

La condición de caballero de Chrysagón ya tiene valor simbólico, pues representa la sublimación del guerrero. Según Marx (16), la idea del caballero es céltica. Indica que Irlanda influyó en Gales, y Gales, por mediación de las cortes anglonormandas de Inglaterra, aportó la noción de caballero y del fatum del amor. Pero es fundamental que el «señor de la guerra» no aparezca solo, sino con un hermano. El mito de los dos hermanos (Dioscuros, sol levante y sol poniente, parte inmortal y parte mortal del hombre, espíritu e instintos) es conocido de todos los antropólogos y psicologos (11). Schenider habla de un «hermano claro y otro oscuro», y señala que ambos hermanos, juntamente, , forma un dios doble (Géminis), que es a la vez el «dios de la guerra y de la fecundidad, de la muerte y del renacer, de ahí la necesidad de los ritos sangrientos para crear y mantener la vida» (19). Agrega que ese dios es un símbolo de la naturaleza, que crea y mata. También dice que la crisis que determina esa antítesis fundamental al Génesis, al producirse aparece como lucha y se expresa por el hecho de que «este combate se desarrolla entre hermanos». (19). Es interesante la connotación simbólica del «señor de la guerra» en tanto que tal, que lo asimila a Marte, quien, según Thevenot (21), «presidía lagos, fuentes y arroyos entre los celtas» apareciendo también como protector de grupos sociales.
…Es importante el significado simbólico de los nombres de los dos hermanos de El señor de la guerra. Éste se llama Chrysagón, del griego Chrysos (oro) y agonía (lucha), mientras que la asimilación de Draco a dragón apenas necesita comentarse. El oro, simbólicamente, es igual al color blanco. Savoret habla del «caballo blanco labrado en una roca en Berkshire Downs… A cierta distancia se halla ‘la colina del dragón’ y, según leyendas locales, San Jorge (caballo blanco, luchador de oro) mató en esa colina al dragón al que está tradicionalmente asociado» (18). Advertimos así un segundo significado simbólico de la lucha Chrysagón-Draco, que refuerza el primario del Géminis ya expuesto. Dragón simboliza la parte inferior del hombre (como el toro en la religión de Mithra) y también sequía, enfermedad, plaga o tiranía (20). De otro lado el dragón es el guardián del tesoro (Bronwyn), el obstáculo para su posesión (1), y el caballero habrá de vencerlo para lograr lo que anhela (15), incluso en el «lugar lejano…» para recoger los frutos del jardín paradisíaco, «el héroe ha de afrontar al monstruo guardián», según Eliade (7). Psicológicamente se diría que el dragón es la «sombra» del caballero. A la vez, el halconero enano es la «sombra» de Draco (11).
…Respecto al valor simbólico en sí mencionaremos ideas muy interesantes. Según Marx (16) el nombre puede constituir el origen de una leyenda o ésta concentrarse en el nombre. Vendryes (22) dice que «el nombre precisa el objeto». Puede «evocar sentimientos e implica cierto juicio de valor».

… Vamos a referirnos ahora a los símbolos del lugar donde se producen los «hechos» de El señor de la guerra. Resulta casi increíble la literalidad de las convergencias de sentido. Sabemos que el «señor» llega con su naturaleza dual (Géminis) a unas tierras que le han sido concedidas en feudo y que éstas son pantanosas. Apuntamos ya que el caballero parece hallarse en situación interior crítica, «maduro para la muerte», dice Marius Schneider (19). «El hombre, desilusionado y dolorido, después de haberse enfrentado con el monte de la culpa, se halla ante dos caminos para continuar. Puede seguir la región pantanosa, que visitan los cazadores y que se extiende hasta el río de la muerte, o puede intentar trepar la sierra del deber, del dolor y del sacrificio». Chrysagón sigue ante todo el primer camino y cuando, tras ser herido por Marc, quiere seguir el segundo, muere.
…La comarca es un «paisaje completo», es decir, el paisaje cósmico. Przyluski dice: «el lugar sagrado se descompone en tres elementos principales: piedra, agua, árbol. La parte sugiere el todo… El lugar santo es el paisaje completo: monte (torre), lago, río, bosque, mar, rocas, sentido como un todo… Fecundidad, fertilidad, nacimiento y muerte, muerte y renacimiento, estos procesos atestiguan la variedad y fuerza del dinamismo de que el lugar santo es la manifestación permanente». Y agrega esta tremenda afirmación: «en ese estadio, el lugar santo tiende a convertirse en una figura femenina«. Luego, ella se convierte en Diosa y adquiere una leyenda» (17). El pantano, específicamente, se refiere al predominio del principio femenino, por ser la síntesis de los dos elementos femenino (tierra y agua).
…De otro lado, Vendryes (22) señala que «en el mundo céltico (como en el misticismo sufí) el universo es concebido como compuesto de dos mundos, no superpuestos, sino confundidos: el de los hombres y el de las hadas, uno visible y otro insivisible, salvo excepcionalmente» (22). Thevenot precisa (21) que «una corriente de agua, un lago, o la cima de un monte, era el lugar de residencia de una deidad o el de su aparición». Esta aparición es, en el plano más directo, un fenómeno, pero en el plano místico es una vibración producida por la brusca iluminación de este mundo por un factor que procede del otro. En la mística sufí habla de «la tierra de las visiones» , mundo en que tiene lugar los acontecimientos espirituales reales. Lugar donde el espíritu se corporeíza. Existe así una «geografía visionaria» en la qeu todos los elementos son símbolos. Cuando un ser humano ve seres de mundos superiores o ve seres de este mundo bajo la luz de lo superior, ha entrado en el barzakh, en el intermundo, ha penetrado en el país llamado Hurkalya, o «tierra del alma», que es la visión del alma. Dice Corbin, de quien tomamos estas nociones (4), que «ver las cosas en Hurkalya es verlas como acontecimientos del alma». Así los «hechos» que tienen lugar en el «paisaje completo» muestran ya la faz del más allá. De otro lado, se señala el peligro que para un ser vivo tiene ese acontecimiento, pues, como indica Caillois (2), «sacro es aquello a lo que uno no se aproxima sin morir». Y es porque lo sacro es lo absoluto. Lo absoluto linda siempre con la muerte porque en el mundo fenoménico no puede darse lo absoluto.
…Precisemos que en el «paisaje completo» donde se cumple el destino de Chrysagón el bosque es el templo céltico (14) y recordemos que, en él, la torre sustituye a la montaña, siendo el lugar de la boda de la tierra y el cielo. Eliade dice: «La hierofanía (y hierogamia) es simbolizada por un axis mundi (montaña, pirámide, torre) en la que se verifica una ruptura de niveles (7). Schenider confirma que la torre (o la montaña) es «el lugar en que se cruzan el cielo y la tierra (19), siendo la escalera del interior de la torre una ratificación del axis mundi a la vez que un símbolo del culto a los antepasados.

…Hemos analizado hasta ahora los símbolos del «señor de la guerra» y de la comarca donde tienen lugar los hechos que consuman su destino. Vamos a ver ahora los valores simbólicos de los hechos primordiales y los de la doncella misteriosa que surge para darle una rápida felicidad y causar su muerte sacrificial. Bronwyn está desnuda en el agua cuando Chrysagón la conoce. Existen en ese episodio crucial cinco símbolos esenciales. Las aguas simbolizan «la suma universal de virtualidades… son el depósito de todas las posibilidades de la existencia (7). Tienen un carácter a la vez virginal y materno (15). La inmersión en el agua simboliza, según Lengyel, «el retorno a lo preformal, igual que la salida del agua repite el gesto cosmogónico de la creación formal y diferenciada» (12). Loeffler precisa que «el agua regenera, provoca una resurrección  (15), es decir, un despertar, un cambio de naturaleza, lo que verdaderamente sucede en el caso de Bronwyn, que había vivido como oscura porqueriza hasta el instante y, repentinamente, parece iluminada por poderes nuevos. Rank halló, mediante un estudio estadístico, que la inmersión en el agua o el salvamento de ella son preponderantes en los mitos de héroes y semidioses.
…Bronwyn está desnuda en el agua. Prescindiendo de la belleza de su cuerpo, de su relativo efecto producido en el ánimo de un «señor de la guerra» (el carácter «místico» de los hechos resulta de lo evidentemente desproporcionado de sus consecuencias), según Corbin «desvestirse de la ropa material es anticipar el «cuerpo de luz» o de resurrección, pura incandescencia diáfana de las luces arcangélicas» (4). Vendryes se limita a señalar que «en las sociedades primitivas, la desnudez posee virtud mágica» (22) y Przyluski reitera exactamente lo mismo y agrega que «los velos, trajes, son pantallas que impiden la difusión del maná, de la potencia mágico-religiosa» (17). Por su parte, Loeffler alude al carácter trágico de la revelación al decir: «Venus Anadiomena, enteramente desnuda, representa el último momento de la vida, el instante de la inmersión en el agua-madre para un renacer» (15), dando aquí a la inmersión un sentido más radical y trascendente.
…Otro símbolo es la corona de flores blancas que alude a la pureza de Bronwyn y a su calidad e novia (3), apuntando a la probabilidad de conflicto real, como efectivamente se produce. Finalmente queda el «encuentro» como símbolo. Loeffler dice que ella (la durmiente, la que vivía sin saber quién era) «se despierta a veces por el encuentro con él» (15), y alude incluso al lugar  del encuentro en El señor de la guerra diciendo: «En los encuentros, con frecuencia, la princesa encuentra cercade una fuente a su hada protectora (un aspecto superior de su propia personalidad) (3), o al príncipe encantador» (15). En el más alto nivel el encuentro es una hierofanía, una revelación de lo sacro (7). Jung valorando un factor del encuentro, dice que «lo propio desconocido se aparece en una figura desconocida». es el momento en que se revela el Anima anunciadora del destino (10). Y Schneider explica mucho más concretamente el problema al decir: «Se alcanza el punto culminante (de una existencia) cuando una persona oye su propia melodía, es decir, la melodía de su propia alma, pero no cantada por ella misma, sino emitida por algo o por alguien ‘que esté fuera del cuerpo físico de esa persona’. Nadie puede escapar al dictado imperioso de esa voz… Es la hora de la muerte» (19). Por eso Wagner puede llamar a la amada auténtica «mensajera de la muerte».

…Veamos ahora qué sucede con Bronwyn. Su carácter de «hija adoptiva» de origen ignorado permite hacer todas las suposiciones. El hecho de que, en el argumento, el hijo del rey frisio quede en poder de los celtas pudiera ser un indicio de que, años atrás, a Bronwyn le sucedió igual. Pero ¿hubieran llevado los frisios una niña a la guerra? De otro lado, la «ascensión» de su situación es vertiginosa y tiende a lo sobrenatural mejor que a la simple justificación de que un noble pase por alto su baja calidad social para desposarse con ella. El hecho de que toda mujer gozara de elevado prestigio espiritual entre los celtas (5) no bastaría para explicar nada. Se insinúan sus poderes ya en su relación con los animales: las abejas, mundo en el que la madre o reina es la que hace prosperar a su pueblo (15); las aves que apartan a Chrysagón en un momento dado (11) y son símbolo de espíritus malignos (15); los cerdos que ella cuida y que desempeñan papel importante, con el jabalí, en la mitología céltica (15) y que son animales que se sacrifican a la Gran Diosa (18), y los halcones usados en la caza por Chrysagón, «símbolo de la victoria sobre los instintos, con el consiguiente desgarramiento» (3). Es un caso patent ede Potnia theron (señora de los animales). de otro lado, la poesía céltica abunda en testimonios de una creencia  que expresaría ciertas síntesis de panteísmo y transmogración. Jean Markale, en Les Celtes (1969), transcribe estos versos del bardo Tuan mac Cairill: «Viví primero en la manada de los cerdos / heme aquí ahora en la bandada de los pájaros». A la vez su conocimiento de las propiedades de las plantas la convierte en druidesa y lleva una rama de muérdago atada al brazo en su segundo encuentro casual con Chrysagón. El muérdago (11) era empleado en ritos de fecundidad. La belleza deBronwyn es una caja de Pandora para el caballero normando, todos los bienes y males provienen de ella. Pero ¿cómo se somete tan pasivamente? ¿cómo no se reduce todo a un afán de posesión que el podía satisfacer con facilidad? ¿por qué ella precipita la crisis entre los dos hermanos? ¿por qué Chrysagón se casa con ella? Evidentemente «el plano» realista de la historia no puede explicar nada de esto. Bronwyn resulta ser un personaje de ambigüedades sumas, a la vez qeu capaz de desarrollar progresivamente un gran poder de sugestión. Chrysagon la acusa de haberle hechizado. Como «hija adoptiva» cabe suponer que no fuera una simple campesina. Sea como fuere se presenta con los rasgos que la mitología céltica atribuye a la ban shee (mujer hada), cuya aparición, en el libro de Grimal –convergencia con Schneider– es «presagio de muerte». El hada es la conciencia humana en el cuarto estadio de evolución, cuando adquiere los primeros poderes supranormales (15) . el mismo autor, Loeffler, no deja de señalar que, con frecuencia, en leyendas y cuentos folclóricos, las hadas aparecen con la mayor ambigüedad, dotadas de altos poderes y trabajando en los menesteres más bajos (cenicienta, porqueriza). Es una princesa que se ignora –parcela del inconsciente que se une, para una acción fecunda y determinada, con la parcela correspondiente de la conciencia (príncipe)–, siempre según Loeffler. Pero hay más, volviendo a la obra de Grimal, se afirma que la mujer-hada no es sino la antigua diosa decaída de los goidélicos, «seres que aparecen y desaparecen sin que se sepa de dónde vienen ni a dónde van» (8). Por tanto, Bronwyn, tras la inmersión en las aguas primordiales «recobra» su verdadera naturaleza (que Draco no puede ver, pero que Chrysagón reconoce de inmediato y por esto se somete a ella). Él, a fin de cuentas, no es sino un componente del estamento feudal. ella es una deidad, es la diosa que preside la caza y la guerra, es la personificación del lugar santo, asociada alas aves (17). Siendo Marte el consorte de la gran diosa, Chrysagón ha de casarse con Bronwyn. La relación de ésta con las aguas, a parte de las explicaciones dadas, le da también carácter de «ninfa», situación intermedia entre el hada y la gran diosa. Posee un significado que rebasa cuanto podemos comentar. Dice Jung estas enigmáticas palabras (10): «El anhelo de la ninfa de una revivificación y salvación tiene su contrapartida en aquella substancia real que está oculta en el mar y clama por su liberación«. Afrodita, naciendo del mar, también personifica esa «substancia real», auténtico arcano –¿materia de la transmutación universal y fuente de todo el devenir cósmico?
…Si preferimos no elevar a Bronwyn al rango de deidad, hipótesis sentada sobre su acción y los contextos de ésta, cabe hacerla derivar al rango de «arcángel femenino» del sufismo. Spenta Armaiti regenta la tierra, Hurvatat las aguas. Amertat las plantas, Bronwyn es la fravarti, la Daena de Chrysagón, su propia alma fuera de él, lo que nos retrae a cuanto dijimos sobre «el encuentro» a base de las afirmaciones de Marius Schneider sobre «oír la propia melodía», emitida por un ser que está «fuera del propio cuerpo». Esto y no otra cosa es lo que crea en El señor de la guerra el «ambiente de misticismo rara vez visto» y esto es lo que justifica que él se precipite, contra todo riesgo, en la destrucción, inmolándose por su amor a Bronwyn.

(Próximo capítulo: Análisis de los símbolos (II), e Ideología de El señor de la guerra)
 
-o-o-

George Gordon Byron / Lord Byron – illustration of a scene from the poem ‘Hebrew Melodies’ by the English poet. ‘The wild gazelle, on Judah’s hills, exulting yet may bound.’ A field of gazelles. Dear / antelope like animal.22 January 1788 – 19 April 1824. (Photo by Culture Club/Getty Images)

La gacela salvaje

La gacela salvaje en las colinas de Judea

Puede brincar aún, alborozada,

puede abrevar en esas aguas vivas

que en la sagrada tierra brotan siempre;

puede alzar el pie leve y con ardientes ojos

mirar, en un arrebato de indómita alegría.

Pies ágiles, y ojos más encendidos

aquí contempló Judea en otros tiempos,

y en el lugar del ya perdido gozo,

más bellos habitantes hubo un día.

Ondulan en el Líbano los cedros, pero se han ido

las hijas más majestuosas de Judea.

Más bendita cada palmera que da sombra en esos llanos

que de Israel las tribus dispersas,

pues echa aquí raíces y se queda,

graciosa y solitaria:

su suelo natal no puede dejar nunca

y no podría vivir en otras tierras.

Mas nosotros vagamos, marchitos,

para morir muy lejos:

dónde están las cenizas de los padres

nunca descansarán nuestras cenizas;

ya ni un solo sillar le queda a nuestro templo

y en el trono de Salem se ha sentado la Burla.

(Traducción y versión de K)

THE WILD GAZELLE.

I.

The wild gazelle on Judah’s hills
⁠Exulting yet may bound,
And drink from all the living rills
⁠That gush on holy ground;
Its airy step and glorious eye[1]
May glance in tameless transport by:—

II.

A step as fleet, an eye more bright,
⁠Hath Judah witnessed there;
And o’er her scenes of lost delight
⁠Inhabitants more fair.
The cedars wave on Lebanon,
But Judah’s statelier maids are gone!

III.

More blest each palm that shades those plains
⁠Than Israel’s scattered race;
For, taking root, it there remains
⁠In solitary grace:
It cannot quit its place of birth,
It will not live in other earth.

IV.

But we must wander witheringly,
⁠In other lands to die;
And where our fathers’ ashes be,
⁠Our own may never lie:
Our temple hath not left a stone,
And Mockery sits on Salem’s throne.

 [Compare To Ianthe, stanza iv. lines 1, 2—

«Oh! let that eye, which, wild as the Gazelle’s,
Now brightly bold or beautifully shy.»

Compare, too, The Giaour, lines 473, 474—

«Her eye’s dark charm ‘twere vain to tell,
But gaze on that of the Gazelle.»

Poetical Works, 1899, ii. 13; et ante, p. 108.]

Origen: LOS AMIGOS DEL ALMA: Dia de Todos Los Muertos (Lembrando a Malcolm Lowry)

 

los amigos que se han ido son Beatrices que nos conducen a través de los desconocidos días y sus respectivos universos

 

 

as tumbas son árbores de luz

cuxas raízes

están no corazón dos vivos

e aí habitan ao sol da aberta noite

todas as voces

todos os ámbitos

a presenza rumorosa

de todos os adeuses

 

 

Las tumbas son árboles de luz

cuyas raíces

están en el corazón de los vivos

y ahí habitan al sol de la abierta noche

todas las voces

todos los ámbitos

la presencia rumorosa

de todos los adioses

 

 

 

 

El Recuerdo es Olvido enamorado

es un mapa de la isla

donde yacen todos los amigos

que después del Naufragio luminoso

alcanzaron sus suaves costas

por los cuatro puntos cardinales

limitan

con el corazón de nosotras

las que aun navegamos,

dibujando la vida

y de espuma el camino

derrotas tras derrotas

y a veces cantamos.

¡Sepan que se muere dos veces! La primera vez, cuando se deja de respirar; la segunda vez, cuando ya nadie piensa en uno.

Glória

A glória é como uma terrível catástrofe,

pior que a casa incendiada; enquanto

se abate a trave-mestra, o fragor

da destruição repercute-se cada vez mais depressa;

e tu contemplas tudo aquilo, inane

testemunha da danação.

Como uma bebedeira a glória devora

a casa da alma, revela que trabalhaste

para coisa pouca: para ela —

ah, queria que esse beijo traiçoeiro nunca tivesse

molhado a minha face: queria

fundir-me, só, para sempre, na obscuridade, na noite.

1987 e 1996-97.

Publicado em OUOLOF, Poemas mudados para portugués por Herberto Helder, Assírio & Alvim, Lisboa, 1997.

El lenguaje adquirió, y el pensamiento / 

que corre más que el viento, /

 y el temple vario en que el vivir estriba / 

del hombre en la ciudad. 

Con hábil treta /

 los flechazos del hielo astuto esquiva y el chubasco importuno / 

que no dejan parar a cielo raso. / 

Su avance no detiene azar alguno, / 

y no hay dolencia que le salga al paso / 

que a soslayar no acierte. / 

De sólo un mal no escapa: de la muerte. 

                                                          (SOFOCLES, Antígona)

 

Por la ventana, el Popocatépetl se erguía con su inmensa falda en parte oculta por tempestuosos nubarrones; su cima cubría el cielo, y se alzaba sobre la cabeza del Cónsul, y directamente en su base estaban la ‘barranca’ y ‘El Farolito’. ¡Baje el volcán! Por algo los antiguos situaron el Tártaro bajo e monte Etna, y en su interior al monstruo Tifeo con sus cien cabezas y sus ojos y voces — relativamente— temibles

el Popocatépetl es masculino, el Iztaccíhuatl es femenino.”

Cuauhnáhuac

Delirium In Vera Cruz

Where has tenderness gone, he asked the mirror

Of the Biltmore hotel, cuarto 216. Alas,

Can it reflection lean against the glass

Too, wondering where I have gone, into what horror?

Is that it staring at me now with terror

Behind your frail tilted barrier? Tenderness

Was here, in this very retreat, in this

Place, it form seen, cries heard, by you. What error

is here? Am I that forked rashed image?

Is it the ghost of love wich you reflected?

Now with a background of tequila, stubs, dirty collars,

Sodium perborate,and a scrawled page

To the dead, telephone disconnected?

…He smashed all the glass in the room.(Bill:$50)

 

 

Delirium En Vera Cruz

 

Dónde se fue la ternura le pregunta al espejo

Del hotel Biltmore, cuarto 216. Ay

Puede su reflejo apoyarse demasiado contra el vidrio al

Preguntar ¿dónde me perdí, dentro de qué horror?

¿Es ése que por detrás de tu quebradiza barrera

Me mira fijamente con terror? La ternura

Estuvo aquí, en éste verdadero retiro, en éste

Lugar; vio su forma, escuchó llantos por vos ¿Qué error

Hay aquí? ¿ Soy esa hendida y temeraria imagen?

¿El fantasma del amor que reflejás?

¿Ahora con el trasfondo del tequila, tropiezos, cuellos mugrientos

Perborato de sodio y una página rayada por la muerta

Incoherencia del teléfono?

Él quebró todos los vidrios en el cuarto. (Deuda: $50)

 

 

(c)  RAUL RACEDO – INVESTIGACION, SELECCION Y TRADUCCION

https://www.lexia.com.ar/malcolm_lowry.htm

Safo – 

Origen: Safo – Poesía y otras zarzas

 

Trece poemas reconstituidos


Traducción de Manuel Fernández-Galiano (Se han suprimido los paréntesis que indican las restituciones del traductor para facilitar la lectura)

1.

Inmortal Afrodita, la florida,
artera hija de Zeus, te lo suplico,
no atormenten mi espíritu, señora,
penas ni angustias,

mas ven aquí, como también antaño
unciste tu áureo carro y de la casa
de tu padre saliste al escuchar
mi voz lejana;

llevábante unos ágiles gorriones
hacia la negra tierra desde el cielo
y el veloz movimiento de sus alas
pronto te trajo;

y tú, bendita diosa, sonreías
con tu faz inmortal y preguntabas
qué me ocurre otra vez, por qué de nuevo
vuelvo a invocarte

y qué es lo que deseo que suceda
a mi alma loca. «¿A quién persuadir debo
a que acepte tu amor? ¿Quién mal contigo,
Safo, se porta?

Porque, si hoy huye, pronto irá tras ti;
si regalos no acepta, ya lo hará;
y, si hoy no te ama, pronto te amará
aunque no quiera».

Ven también ahora a mí, de mis congojas
crueles sálvame y haz lo que mi ánimo
cumplido quiere ver y así tú misma
sé mi aliada.

2.

Ven a mí desde Creta; ven al sacro
recinto donde un grato bosquecillo
de manzanos se eleva y en las aras
arde el incienso.

Canta aquí el agua fresca por las ramas
del manzanar; sombrean los rosales
el lugar todo y, al temblar las hojas,
sopor difunden.

Aquí florecen lirios en el prado
que apacienta corceles; los eneldos
exhalan en la noche deleitable
su hálito dulce.

Cíñete aquí las ínfulas, ¡oh, Cipris!,
y en las doradas copas tiernamente,
mezclado con delicias, el divino
néctar escancia.

5 y 15.

iOh, Cipris y Nereidas, a mi hermano
inmune devolvedme y que aquí llegue
y cuanto su alma quiere ver logrado
todo se cumpla!

Que expíe sus pecados de antes; sea
goce de sus amigos y tormento
para sus enemigos, que ojalá
no los tengamos;

partícipe a su hermana quiera hacer
del honor que reciba y se terminen
del todo las amargas inquietudes
que le apenaban;

cuando escuche la hostil habladuría
de sus conciudadanos, baladíes
como grano de mijo le parezcan
tales palabras.

¡Sedle propicias, hijas de Nereo,
y tú, Cipris excelsa, de tus iras
olvídate contra él y del mal líbrale!
Mas, si recae,

que acerba, Cipris, te halle y que no pueda
jamás jactarse Dórica de que él
a su amor deseable retornó
por vez segunda.

16.

Lo mejor de la tierra dicen unos
que es una grey de infantes y jinetes
o una flota de naves, mas yo creo
que es lo que se ama.

Y esto es fácil que todos lo comprendan:
Helena, a la que nadie aventajaba
en belleza, al mejor de los maridos
dejó, y a Troya

se fue por mar sin acordarse nada
de su hija y de sus padres bienamados,
pues a amar a Alejandro la arrastraba
Cipris divina,

que es hábil la mujer cuando se trata
de realizar sus frívolos deseos.
Esto ahora hacia Anactoria, que está ausente,
mi mente lleva:

preferiría ver su andar gracioso
y el expresivo brillo de su faz
a los carros de guerra de los lidios
y tropa armada.

17.

Cerca de mí aparezca mientras oro
tu graciosa figura, Hera divina,
cuyo culto instauraron los ilustres
reyes Atridas,

que, habiendo realizado grandes gestas
primero en Troya y luego en el mar cuando
de allí vinieron, terminar su viaje
no conseguían

hasta que a ti invocaron y al Antieo
Zeus y al dulce retoño de Tione.
Ahora también propicia ante mí acude
según el rito

tradicional; es puro y consagrado
te está este coro virginal que acude
a tu recinto y danza rodeando
tu bella imagen.

Clemente muéstrate, te lo pedimos,
y, si otras veces auxiliar supiste
nuestra cuita, haz que incólume nos llegue
la que esperamos.

20.

Diosa que habitas la chipriota Pafo,
danos, ¡oh, Cipris bienaventurada!,
la visión de tu gloria y haz que ahora
llegar podamos

con propicia fortuna hasta la orilla
y sentirnos seguros en el puerto
y pisar otra vez la tierra negra,
madre de todos,

pues hay gran tempestad y ya los nautas
luchar no quieren contra los ingentes
vientos y hacia la costa este navío
no se encamina.

21.

Penosa es ya mi edad y a piedad mueven
mis miembros temblorosos y el cabello
que fue negro y es blanco y cuantos males
la vejez trae.

Ella arruga mi piel toda y mi mente
rodea de temores y pesares;
voló ya aquel Amor que cuerpos jóvenes
busca ahora sólo.

Pero aun la noble Cipris me acompaña.
Toma la dulce péctide, Girino,
y canta para mí a la diosa ornada
de violas en su seno.

22.

Yo, Abántide, te ruego que, tomando
la péctide, de Góngila nos cantes
y su añoranza que revolotea
en torno a tu alma.

Sólo el ver su vestido, bella niña,
loca de amor te puso; y yo me alegro,
pues reprochóme un día Ciprogenia
misma que suelo

pedirle que me dé nuevos amores.
Eso es verdad, pero también deseo
que sepa que es constante entre nosotras
el sentimiento.

23.

Cada vez que te miro cara a cara
me parece que en nada comparable
eres a Hermione y a Helena la rubia,
si es permitido

equiparar a humanos con los dioses,
no me parece impropio el igualarte;
sábelo bien, tu corazón lo guarde;
todas mis penas

pueda olvidar; no vea ya la orilla
del Aqueronte, que el rocío baña,
mas la pradera en que la entera noche
juntas cantemos.

24 a.

Cuando a la edad lleguéis que ahora yo tengo,
recordaréis sin duda dulcemente
todo aquello que, siempre con vosotras,
de joven hice.

Fue bueno y bello cuanto allí gozamos;
la ciudad se llenó de nuestros coros;
de flores y perfumes rodeadas
amar supimos.

27.

A ti acudimos, madre de estas bellas
muchachas tan amadas por nosotras,
cuyo canto sonoro muchas veces
fue mi deleite.

También tú antaño fuiste tierna niña
que cantó con dulzura; de ello acuérdate
y amablemente este favor concédenos
que te pedimos.

Pues vamos a una boda, bien lo sabes;
salir deja en seguida a estas muchachas;
los dioses el servicio en que les honras
tengan en cuenta;

no hay camino ni fácil ni difícil
que a los mortales lleve al gran Olimpo,
pero el hacer felices a los hombres
a él nos acerca.

30 y 34.

Los astros que rodean a la hermosa
luna su brillo han de ocultar cuando ella
en su redonda plenitud la tierra
toda ilumina.

A su luz las muchachas hoy pasamos
la noche toda entera celebrando
tu amor y el de la novia que con violas
su pecho adorna.

Despiértate, muchacho, corre, trae
aquí a tus camaradas y que sea
nuestro sueño más corto que el del ave
de voz sonora.

31.

Que es igual a los dioses me parece
el hombre que a tu vera está sentado
y tu hablar dulce y risa silenciosa
oye de cerca;

ello hace que en mi pecho el corazón
se pare; porque, al verte solamente
un momento, la voz no me obedece
y se me traba

en silencio la lengua y un sutil
ardor corre debajo de mi piel,
no ven mis ojos, mis oídos zumban
y un sudor frío

mi cuerpo todo invade, y un temblor,
y me pongo más verde que la yerba
y creo enteramente que a morirme
voy en seguida.

Pero todo tendrás que soportarlo,
pues ha de ser así. Siempre supiste,
Safo, que al claro sol sucedería
la negra noche.


Origen: Marcela Cantuária: “A globalização imperialista não entra em quarentena” – Philos

 

Marcela Cantuária: “A globalização imperialista não entra em quarentena”

América Latina, cortada por todos os cantos, aberta por todos os lados

Marcela Cantuária vive e trabalha no Rio de Janeiro. Desenvolve pinturas que entrelaçam imagens históricas advindas do universo da política a representações da cultura visual contemporânea. Parte de suas invenções pictóricas advém de sua pesquisa sobre as lutas travadas por mulheres ao redor do mundo, como a obra Sônia, que homenageia uma guerrilheira comunista ribeirinha morta por militares na região do Araguaia, durante o primeiro golpe militar do Brasil em 1964.

Frames de filmes, imagens midiáticas e jornalísticas, miscelâneas figurativas do inconsciente e registros fotográficos do cotidiano figuram corpos de mulheres, militares, paisagens em chamas, animais domésticos e feras selvagens nas telas de Marcela, integrados em planos cruzados e anacrônicos, circulares e confusos, como o sistema de rotatividade de imagens, típico das redes virtuais de comunicação, age em nossas mentes.

Suas obras elaboram narrativas de enfrentamentos à sociedade estruturada no machismo e na misoginia, e assim criam seus vocabulários cujas particularidades são coesas com seu processo criativo, com sua paleta cromática e com as articulações que surgem das camadas abertas e latentes de suas tintas. As influências se espalham em uma combinação curiosa, as obras são reconexões com fatos sociais recorrentemente diminuídos, apagados ou mal tratados pela história: a posição da mulher na sociedade, a luta de classes, a divisão de poderes, os estereótipos de gêneros e as disputas de sentidos políticos.

Marcela Cantuária
Filhas do vulcão/Mamá Dolores y Mamá Tránsito, Marcela Cantuária (2019), fotografia de Vicente de Mello.

Tenho a impressão, Marcela, de que os elementos de sua obra permanecem por pouco tempo na tela sem serem devolvidos como coisas, como objeto, como imagem, sem serem refletidos por quem os observa. É como se sua pintura devolvesse os elementos que a estruturam, de uma pintura que “vê pintura” e aceita que tem muita historicidade por trás dela. Que fala também desse ambiente onírico muito acertado, uma busca pelo encantamento, pela beleza da luta. Desafiando, de certo modo, o ambiente reflexivo de si, porque cabe tudo dentro de uma atmosfera onírica, cabe tudo lá dentro…

Sim, me pego sempre fazendo o exercício constante de expandir o universo dentro da pintura, criar arcos que atravessam o tempo histórico, tocando seus acontecimentos marcantes que até então acredito que não tenham sido pouco representados de forma sensível.. Assim entendendo o pensamento hegemônico de representatividade que vemos nos museus. Penso que a pintura seja uma boa forma para dar conta dessa historicidade e na medida que agrega cores, nuances, vibrações para certos registros, daí nesse ponto é onde acredito que nasça esse encantamento. Percebi, de uns tempos pra cá, que eu era bem carente de informação sobre as pessoas encantadas do Brasil profundo, da América Latina de uma forma geral, essa carência me moveu a mergulhar mais na pintura e na representação desses corpos políticos.

Deformar as linhas originais através do glitch é, em verdade, o desejo de interferir no passado? Projetando-o para uma novas realidades no tempo presente? O que você escolhe para encobrir e revelar? Dito isso, podemos refletir que seu trabalho também insiste em fazer com que falte alguma coisa em cada uma das pinturas?

Sim, uso o glitch como recurso pictórico justamente pra tecer outras narrativas, interromper cores, deformar continuidades. Até refletindo sobre a origem do glitch, que inicialmente não era através de aplicativos como temos hoje, e sim quando uma imagem digital tinha seu código em caracteres alterado ainda que minimamente e isso provocava uma grande distorção da imagem original. Acabei relacionando esse distúrbio na imagem em como as mensagens históricas são passadas adiante pra gente. Tudo, ao meu ver, é uma questão da imagem, busco tocar o lado mais profundo da realidade e sinto que esse lado é justamente a fronteira com ambientes oníricos, sonhos realistas. Sinceramente eu não tenho vontade de encobrir nada, sinto que há muitas narrativas que precisam ser reveladas, ampliar seu lugar de diálogo dentro da sociedade. A arte não está descolada, os momentos de visitação nos museus e galerias me são caríssimos, eu considero o clímax do trabalho, quando ele é destrinchado mais e mais e tocado pelos mais diversos olhares e as subjetividades de cada um. Uma pintura feita na rua, um mural, também é algo que desperta muito a curiosidade das pessoas, é a arte pública, feita em parceria normalmente por conta da larga escala, é coletiva e bem sucedida, acho o máximo, gostaria de ser convidada para pintar murais mais vezes. Então sobre encobrir x revelar, não acredito que as opções sejam opostas apesar de entender que quando escolho uma história implica em ignorar várias outras. Para mim, por exemplo, é mais interessante entrar na história da Margarida Alves, campesina, primeira sindicalista mulher, que implementou uma série de direitos humanos para o povo que vive e trabalha com a terra e, por fim, foi brutalmente assassinada; do que mergulhar na história do Bolsonaro. Eu pinto pra inspirar mudanças e não para conservar o status quo.

O que é esse ponto de partida no sentido de possibilidade infinita, de página em branco em que tudo pode caber, do vazio repleto de possibilidades? É também um ponto de chegada, fim, negação ou afirmação de que tudo já foi feito? Fico pensando no quanto seus elementos, por mais que já possam ter sido vistos, acabam por renascer por trás das camadas e cores, maximizando seus significados na pintura.

É essa infinidade de possibilidades que me faz pintar feito uma louca (risos). Os símbolos que uso, desde o elemento fogo, a água, o mato, furacões, panteras a espreita, até rostinhos mais conhecidos e o outros que foram deixados de lado, esses elementos estão sempre se flexibilizando de acordo com o assunto em questão da pintura. Eles soam inéditos porque cada composição é construída com um cuidado especial, são muitas camadas que sobreponho no photoshop. Busco não criar muitos hábitos com a técnica, tipo fórmulas, sabe. Eventualmente existem fatos que naturalmente maximizam os recortes. Tipo, uma cor neon ao lado de um cinza opaco vibra muito mais, ou uma figura numa escala muito maior do restante das outras figuras expostas. Acredito que o conceito e a técnica se ajudam nesse sentido, fazendo da impossibilidade uma probabilidade.

Tudo que é sólido desmancha no ar, Marcela Cantuária (2018), fotografia de Vicente de Mello.

São muitas as questões a serem debatidas a partir da sua obra, o que justifica, algumas vezes, a falta de um ponto focal nas suas pinturas, apresentando elementos diversos que narram histórias próprias e carregam, cada um deles, significações e cosmovisões distintas. Uma espécie de disputa entre narrativas pequenas e um contexto maior da tela inteira. Como é pensar essas pequenas histórias que se inserem uma a uma e reverberam suas cores – até mesmo saturadas -, na tela?

Acredito que essa impressão de não sentir um ponto focal definido vem do pensamento de pluralidade, entender que somos muitas. Em uma das pesquisas que desenvolvo, chamada Mátria Livre/Guerrilheiras, busco desenrolar a narrativa de cada lutadora em questão. Nas escalas maiores, normalmente os assuntos são mais abrangentes para dar conta do formato maior, entende? Como em Larga noche de los 500 años, exposta na galeria A Gentil Carioca no final de 2019. Nela dá pra ver uma constelação de pessoas, ambientes e momentos distintos… Para mim, as pequenas histórias são tão grandes quanto as figuras maiores e agora, conversando contigo, me veio o texto “Somos um Mar de foguinhos” do Eduardo Galeano, que eu amo. São essas contra-narrativas que tornaram nosso momento presente tão rico e significativo.

Tenho por mim que sua pintura se interessa em questionar uma pessoa, ao instaurar nela uma violência, como fazer com que ela consiga, de fato, assaltar o corpo do espectador. Assim como faz com a alegoria ali demonstrada, atingir o grau nervoso do mente… De onde vem o gesto da pintura?

Confesso que só fui saber desse “assalto ao espectador” depois da minha primeira exposição individual grande, no Centro Municipal de Arte Hélio Oiticica, em 2019, onde reuni 60 telas. Porque até então as obras circulavam principalmente no meu instagram e pros frequentadores da minha casa-ateliê. O gesto da pintura e suas alegorias vem do sentimento pela justiça social munida de um conteúdo simbólico que pode ser lido por qualquer pessoa… Considero esses símbolos, que já falei anteriormente, universais; o que facilita o acesso e a fruição ao gesto pictórico.

E desse vasto conjunto de alegorias e símbolos de suas obras, quais os aspectos que nelas se repetem e por quê?

Entendo que o conjunto de alegorias trabalhadas tem um tempo de maturação na pesquisa. Eu gosto de revirar o assunto da noite, por exemplo, do sentido lunar e afetivo das representações, criar paralelos entre pessoas e o brilho das estrelas na escuridão. A repetição de certos elementos surge para dar continuidade numa fala que eu julgo que mereça ser repetida de formas diferentes até ser compreendida, sabe? Existe um cuidado ao tecer as composições e suas mensagens que vivem dentro delas, inevitavelmente a chave vira e a alegoria muda, mas é aquilo, leva um tempo de pesquisa e maturação… No caso das cores, percebo que a paleta frenética foi sempre muito presente no meu trabalho, isso se dá porque eu quero falar sobre a vida. E a vida vibra em muitas cores e metáforas, não quero negar a vida no meu trabalho.

Procissão no Sul global, Marcela Cantuária (2019), fotografia Pedro Agilson.

Seus títulos também me chamam atenção, como em Voltarei e serei milhões, da série Mátria Livre, num quadro que revela a vereadora Marielle Franco (brutalmente assassinada em 2018 pelas milícias governamentais do Rio de Janeiro), erguendo a cabeça do então governador Wilson Witzel em uma lança. Cabe também ressaltar a referência às panteras negras, representadas na figura da pantera com ar atencioso. De que lugar parte a sua pesquisa iconográfica?

A pesquisa para todas as composições reflete o meu posicionamento político, que é marxista ecossocialista. Associar a Marielle ao partido dos panteras negras fez muito sentido pra mim, porque encurta a distância tão opressora entre a América do Norte e América do Sul, erguida com o muro quilométrico de Trump, regada por exploração e preconceito aos que vivem no sul global. Entendo que meu campo de interesse gravita no sul global, porém, geograficamente, o lugar principal da minha pesquisa iconográfica não existe, porque quando falamos de luta contra a hegemonia capitalista a gente entende que ela aconteceu e acontece no mundo inteiro, logo meu interesse iconográfico circula pelo mundo. Vai desde o desejo de entender melhor a Leila Khaled, guerreira palestina, até a resistência das mães de maio, na argentina. E como você falou no início, um campo infinito de possibilidades e que bom que elas existem!

Podemos dizer que a sua pintura reeduca, de alguma maneira, os olhos em relação aos objetos, em relação às coisas que circulam nas esferas amplas da cultura e da crítica social?

Se você sente que sim, fico feliz. Meu intuito maior com a pintura, além de sentir o prazer imenso que tenho na alquimia do ofício em si, é fazer dela um poderoso instrumento pedagógico para a luta. Acho muito importante o exercício da mediação nas galerias principalmente, porque são espaços comerciais que perigam muito em esvaziar o sentido do trabalho. Enfim, para reeducar o olhar é necessário muito engajamento e organização entre os agentes da arte, cultura e educação. Promover mesas de debate, levar grupos socialmente marginalizados pro centro das conversas, dissolver todas as fronteiras que isolam a arte dos indivíduos que partilham do seu momento histórico de produção.

Matisse disse uma vez que queria fazer uma pintura para o trabalhador chegar em casa do trabalho, olhar e descansar. Qual o lugar da sensibilidade da sua arte? Do olhar de fora, ela não me parece interessada no mundo das imagens de entretenimento. É mais uma vontade de problematizar o próprio sentido do existir da pintura?

O lugar da sensibilidade pra mim vai um pouco além da contemplação, apesar de achar muito bonito esse pensamento do Matisse. Acredito na força transformadora das imagens, como a gente se transforma e se deixa invadir, emocionar por elas enquanto a imagem em si permanece imóvel, distante e às vezes enigmática. Quando um grupo de crianças visita uma exposição, pode ter certeza que algum detalhe específico vai invadir a retina delas a ponto de refletir em pensamento e falas. Dei as crianças como exemplo porque elas têm menos amarras sociais, menos vergonha de expor em voz alta suas visões, mas entendo que qualquer indivíduo está aberto ao sensível, não à toa a gente se afeta tanto vivendo. Acredito que esse tempo de problematizar a existência da pintura foi superado, a pintura é uma linguagem artística como qualquer outra, a diferença é que de algumas décadas pra cá outras linguagens foram devidamente legitimadas enquanto arte.

Individual e universal, Marcela Cantuária (2019), fotografia de Vicente de Mello.

É um gesto desestabilizador? Me parece que ali na tela, você instaura um momento de reverência e fuga para a austeridade da discussão, com alguma coisa que causa um desconforto, que não caberia ou que não se esperava estar ali…

Sem dúvidas é desestabilizador, até porque eu busco algumas rupturas nas formas trabalhadas, paisagens dentro de pessoas, pessoas voando sobre aves rosas, incêndios que não queimam, todo o universo que dialoga com o impossível e se concretiza na pintura. Mais uma vez a técnica reflete o conceito.

O que é a força simbólica de elementos cotidianos, como facas, arcos, flechas, pombas, que se combinam com representações femininas importantes como mulheres indígenas, guerrilheiras, a própria Marielle Franco já citada, Nise da Silveira..?

Acho que a simbologia ajuda a desmentir certas afirmações. Devolve a força e assertividade dessas mulheres. Além de ocupar outros mundos possíveis, a realidade está desencantada, me sinto frustrada e sei que esse sentimento não é só meu. A combinação dos símbolos me presenteia com uma magia que julgo necessária pra gente se reencantar e traçar novos horizontes.

E de sua padroeira Frida Kahlo, um ícone da representatividade da cultura latina. Quais os anseios de Frida que lhe “atormentam” ou pairam sobre si para a construção da sua obra?

Frida teve uma dimensão política muito larga, foi filiada ao Partido Comunista, marxista fervorosa e isso a Globo não mostra! (risos). Imagino que nossa angústia em comum seria ter nossa obra esvaziada do sentido político. Apesar de todas as afinidades e comparações, de todas as obras que pintei, posso dizer que 3 delas, no máximo, foram autorretratos. Entendo que era um outro tempo de se conceber e construir imagens para a pintura. Uso minha própria imagem quando quero construir alguma composição e não encontro figuras na internet na exata posição que imaginei. Sinto que quando olho a tela em branco, ela reflete o mundo e não a minha imagem.

Falar de Frida é refletir sobre a dor, perda, resistência, a Revolução Mexicana, os movimentos ditatoriais na América Latina. Sua arte expressa e revela, aos olhares mais atentos, a denúncia dos crimes, a legitimação das lutas, as sombras do fascismo que se arrastam até os dias de hoje. O que fazer para alcançarmos a nossa tão sonhada democratização da democracia?

Acredito que o primeiro passo para democratização da democracia seja horizontalizando radicalmente o acesso à educação, à história não-oficial (incluindo os desaparecimentos forçados de ontem e de hoje), alimentação e mobilidade. É muito estranho ainda protestar por isso, não é?
O nosso modelo de democracia falhou com os negros, mulheres, comunidade LGBTQI+, e sobretudo com os pobres, porque a caneta da justiça canta pra quem tem o dinheiro pra pagar. Mas falando na qualidade de pintora, acredito que a democratização do acesso à arte e a cultura é urgente, e isso pode ser viabilizado através de mais apoio aos artistas, mais editais de fomento à arte pública, as ações, pinturas, instalações, performances na rua, sabe?

Gigantes pela própria natureza, da série Mátria Livre, Marcela Cantuária (2019), fotografia de Vicente de Mello.

É uma linha tênue entre utopia e mundo real?

Tem uma materialidade bem cruel na linha que separa a utopia do mundo real. Ao passo que ninguém levanta da cama sem ter um sonho que persiste na imaginação. Como compreendo o socialismo científico como a única forma possível de transformação da realidade, acredito que essa linha-fronteira pode ser posta a baixo, com força, engajamento e organização entre os corpos que resistem. Ainda assim, pensando num contexto pós-revolucionário, imagino que a utopia estará presente ainda, mas não sei que forma ela assumiria, uma vez que o bem-estar social seria atingido. Tô divagando, longe de ser um oráculo, ok? (risos). A pintura – a arte de maneira geral – me serve como um atalho entre a utopia e o mundo real, mas aí eu falo de um lugar subjetivo, artístico. Mais uma vez eu vou citar Galeano aqui (risos): “A utopia está lá no horizonte. Me aproximo dois passos, ela se afasta dois passos. Caminho dez passos e horizonte corre dez passos. Por mais que eu caminhe, jamais alcançarei. Para que serve a utopia? Serve para isso: para que eu não deixe de caminhar”.

Certa vez a pintora Tarsila do Amaral pediu para que sua gravurista e amiga, a argentina Pérez Sola; pegasse um trem e viajasse de um canto a outro observando a cor local da cidade de São Paulo, para assim entender o que ela [Pérez] deveria destacar e trabalhar na impressão de suas gravuras. Os trilhos e caminho do trem se aproximam de você em suas idas e vindas desde o bairro do Grajaú. Quais as cores locais que são vistas e nem sempre percebidas no seu trajeto-percurso estético na cidade? Como esses elementos adentram sua criação?

O deslocamento de trem me remete as idas a casa de minha mãe, que mora em Conrado, 3º distrito do município de Miguel Pereira, próximo de Japeri. Os trilhos me atentam para um atravessamento que chega ao fim do perímetro urbano, me leva pra esse lugar de afeto, acolhimento e nutrição da terra. Acho que nesse sentido figurado, minha mente fica entre as viagens de trem e hologramas, passado e futuro. Mas sobre as cores… é bem comum eu ouvir de pessoas que o trabalho flerta muito com experiências de rituais com Ayahuasca. Eu não posso confirmar essa máxima porque nunca participei de nenhum ritual parecido, mas entendo que as cores tendem a refletir o que está na natureza, selvagem e livre.

Dama de Copas, Marcela Cantuária (2019), fotografia de Vicente de Mello.

Existe uma preocupação com uma tarefa histórica no seu trabalho. Parece-me que, em sua obra, a tela insiste em se perguntar a que ela vem, o que ela está fazendo. É uma vontade de estar no tempo presente, no seu interesse por uma situação contemporânea, do olhar para as imagens que nos circundam agora?

Sim, sinto esse compromisso em buscar sentidos através da história, lincar pontos de convergência entre datas, quebrar a linearidade cronológica óbvia. Estar no tempo presente acho que é o maior desafio para quem foi criado no mundo ocidental, nesse sentido a pintura me ajuda a trazer para cena essa elasticidade do tempo passado e projeções de futuro… Percebo que o trabalho está mais nesse lugar de revisitar a história recente criando analogias com as crises que lidamos hoje.

Nesse sentido e pensando nas imagens e espaços que te margeiam durante o seu isolamento social, o que de você transpassa nesses tempos pandêmicos para a tela?

Acredito que o repertório de imagens acaba tomando impulso nesse fundo de poço, sabe… Existe um tempo de gestação das pinturas, sinto que neste período de isolamento, a produção desacelerou um pouco, momento de introspecção profunda. Mas o que eu tô produzindo atualmente é uma série de 45 pinturas chamada Urutu, inspirada nas expressões presentes na música, poesia e cultura brasileira. A reprodução delas servirão como um oráculo de cartas em breve. Esse projeto me anima porque sinto que o tom oracular das imagens é menos uma profecia e mais uma ferramenta de pré-figuração de horizontes. É curioso porque eu comecei a série ano passado e acabei intercalando com outros acontecimentos, como a produção para exposição individual na Gentil Carioca, mudança de casa-ateliê, e agora, em tempos pandêmicos onde o país se encontra sem nenhum projeto para combater a crise, pude retomar esses trabalhos. O entorno não é inspirador mas eu me esforço pra abrir os poros revisitando nossa expressividade nacional através desse trabalho, que é muito mais plural em saberes do que se os falsos patriotas no poder pregam.

E quais são suas ideias para pensar um futuro num mundo pós-pandêmico, globalizado e ainda neoliberal?

É engraçado que durante a pandemia a globalização imperialista não entra em quarentena. Em pensar que nesse momento o governo norte americano oferece 15 milhões de dólares pela cabeça do presidente da Venezuela, Nicolás Maduro, resultando em literais invasões para capturar o presidente eleito. Sinceramente, a única ideia de futuro urgente que me vem na cabeça num mundo pós pandêmico é destruir o fascismo, a produtividade capitalista, nada novo sob o sol…

Banho de sangue, Marcela Cantuária (2019), fotografia de Vicente de Mello.

Marcela Cantuária é bacharel em Pintura pela Escola de Belas Artes da UFRJ. Em 2020, foi convidada a participar da residência FountainHead, em Miami, nos EUA; e também para uma exposição no Museu Instituto de América, na Espanha. Em 2019 abriu, na galeria A Gentil Carioca, a individual “La Larga Noche de los 500 años”, mesmo ano em que realizou “Suturar Libertar” no Centro Municipal de Arte Helio Oiticica e participou das coletivas “Histórias Feministas”, no MASP e “Estratégias do Feminino” no Farol Santander em Porto Alegre, e das residências PAOS GDL no México e Kaaysa em São Paulo. Integra os acervos do Museu da Maré e do Museu de Arte de São Paulo. Marcela é militante da organizaçao Brigadas Populares.

Origen: “La medicalización de la experiencia humana” por Gerard Pommier – La noche del mundo

 

Turner1

Will Turner. — « 27 », 2008 / © Will Turner – Art Bärtschi & Cie, Genève

Por Gérard Pommier

¿Son siempre signos de enfermedad una perturbación del estado de ánimo o los momentos de tristeza o de tensión? La psiquiatría europea ha sabido evaluar durante mucho tiempo su gravedad y encontrar las prescripciones apropiadas, desde el medicamento hasta la terapia psicoanalítica. Por el contrario, la industria farmacéutica, so pretexto de ciencia, incita a transformar dificultades normales en patologías para las cuales ofrece soluciones.

Turner1

Will Turner. — « 27 », 2008 / © Will Turner – Art Bärtschi & Cie, Genève

 

Ante la realidad del “sufrimiento psíquico” —una de las patologías modernas más importantes—, hace algunas décadas se puso en marcha una inédita maquinaria de diagnósticos, que tiene por objetivo rentabilizar ese enorme mercado potencial. Para conseguirlo, ante todo había que remplazar a la gran psiquiatría europea, que gracias a observaciones clínicas múltiples y concordantes reunidas durante los dos últimos siglos había catalogado los síntomas y los había clasificado en grandes categorías: las de las neurosis, las de las psicosis y las de las perversiones. Pertrechado con estos conocimientos, el clínico podía establecer un diagnóstico y distinguir los casos graves de aquellos causados por circunstancias puntuales. Separaba entonces lo que requería ayuda de medicamentos de lo que podía tener mejor solución mediante consulta psicológica.

La psiquiatría clásica y el psicoanálisis habían llegado a las mismas conclusiones. Estos dos enfoques distintos se habían avalado y enriquecido mutuamente. El mercado de los medicamentos mantenía entonces proporciones razonables, lo que debió hacernos pensar en la “Gran Farmacia”, un apodo apropiado para el enorme poder de las compañías farmacéuticas, que son buscadas asiduamente tanto por los médicos locales como por las más altas autoridades del Estado y de los servicios de salud, con los que saben ser bastante generosos (por ejemplo, ofreciendo cruceros de “formación” a los jóvenes psiquiatras).

El proceso de conquista de este gran mercado comenzó en los Estados Unidos, con la Asociación Psiquiátrica Americana (APA) y su primer Manual Diagnóstico y Estadístico de Trastornos Mentales (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, DSM) en 1952.[1] En 1994, la Organización Mundial de la Salud (OMS) sincronizó el capítulo “psiquiatría” de la clasificación internacional de enfermedades con las clasificaciones del DSM-IV, lo que llevó a muchos países a hacer lo mismo. Esto ha provocado un aumento de las enfermedades enumeradas. En 1952 había 60, y para 1994 ya había 410, según el DSM-IV.

Apagando el volcán

El negocio es el negocio; el método DSM tenía que ser sencillo: ya no se trata de buscar la causa de los síntomas o de saber a qué estructura psicológica corresponden. Sólo se tienen que marcar las casillas correspondientes al comportamiento visible de la persona que se queja. Esta práctica olvida que un síntoma nunca es una causa. La entrevista con un psiquiatra resulta entonces poco necesaria, ya que sólo se trata de identificar los trastornos de superficie: trastornos de conducta, trastornos de la alimentación, trastornos del sueño, en definitiva, todo tipo de trastornos… hasta la reciente invención de los trastornos posteriores a atentados. A cada uno le corresponde, ¡oh, maravilla!, su medicamento apropiado. Fue en estas aguas turbulentas donde se ahogaron los viejos diagnósticos. El cabildeo de la “Gran Farmacia” también se ha extendido a las facultades de medicina, donde sólo se enseña el DSM. Aún mejor, los propios laboratorios pueden enseñar las lecciones — por supúesto, se han reportado múltiples conflictos de interés. Se olvida la gran cultura psiquiátrica, de modo que, frente a un paciente, el nuevo clínico hecho bajo el DSM ya no sabe si se trata de una neurosis, una psicosis o una perversión. No distinguirá un problema grave de un estado circunstancial. Y, en caso de duda, recetará drogas psicotrópicas…

La “depresión”, por ejemplo, es una palabra que forma parte del vocabulario común. La tristeza puede capturar a cualquiera en cualquier momento de la vida. Pero, ¿por qué dejar la noción de “depresión” en tal subempleo? Por lo tanto, fue elevada a la dignidad de una enfermedad de pleno derecho. Sin embargo, la tristeza puede ser tanto un síntoma de melancolía —con un alto riesgo de suicidio— como un estado temporal e incluso normal — como el duelo. Confucio recomendó que el hijo llorara tres años después de la muerte de su padre; hoy, si usted está triste por más de dos semanas, ya está enfermo. Se le darán antidepresivos, que pueden aliviarlo temporalmente, pero que no resuelven el problema… Sólo que, como el tratamiento no debe detenerse abruptamente, la prescripción a veces dura casi toda la vida.

La comercialización del DSM es sencilla: basta con inventar nuevos trastornos a intervalos regulares, que combinan lo patológico y lo existencial. Esto es bastante fácil, ya que la existencia depende de lo que está mal para seguir adelante. Lo que está mal —en nuestras vidas— nos da energía para salir de él. Tienes que llorar antes de reírte. Nos encontramos sobre un volcán: apagar el volcán con medicamentos que son estupefacientes implica apagar una vida, que en todo momento está en riesgo. “Lo patológico sólo tiene sentido para lo improductivo”, subrayó el escritor Stefan Zweig.[2]

La denominación de algunos medicamentos parece aprobar esta concepción, pero en un sentido por lo menos cuestionable: en algunas formas agudas de psicosis, las drogas psicotrópicas son necesarias para calmar alucinaciones y delirios. Estos medicamentos se han llamado antipsicóticos. En la mente del fabricante, ¿están estas moléculas destinadas a poner fin a la psicosis del sujeto? Olvidan que el sujeto es siempre más grande que lo que sufre. Estas drogas deberían llamarse más bien “propsicóticos” o “filopsicóticos”, porque un psicótico liberado de sus delirios es a menudo un gran inventor (el matemático Georg Cantor), un gran poeta (Friedrich Hölderlin), un gran pintor (Vincent Van Gogh), un gran pensador (Jean-Jacques Rousseau). Pero a la “Gran Farmacia” no le importa la libertad recuperada por el sujeto, lo que en última instancia pondría en tela de juicio su control. Prefiere el opio. Y sus vapores se asientan tanto mejor cuanto que el “desorden” es lanzado sobre las fuentes efectivas del sufrimiento psicológico.

Además, es mejor si el número de trastornos aumenta y se multiplica. Entre los últimos, el trastorno bipolar se ha beneficiado de la amplia promoción de los medios, que en realidad no hace sino patologizar el malestar universal del deseo: el deseo se precipita hacia el objeto de su sueño, pero, tan pronto como llega a él, su sueño se encuentra aún más lejos, y su risa termina en lágrimas. Mientras la vida continúa, mientras estamos vivos, normalmente somos “bipolares”, es decir, un día estamos eufóricos y al día siguiente estamos abatidos. Pero a veces, en las psicosis melancólicas, el objeto del deseo es la misma muerte, o la explosión de la supervivencia maníaca. El diagnóstico de bipolaridad se convierte entonces en criminal, cuando no se hace una diferencia entre el ciclo maníaco-depresivo de las psicosis —con riesgo de pasar al acto grave que puede justificar la prescripción de neurolépticos— y el ciclo de euforia-depresión en las neurosis. Esta distinción, que se ha suprimido en el DSM, ha dado lugar a numerosas tragedias.[3]

El trastorno más común y preocupante, ya que afecta a los niños, que sufren sin saber lo que padecen y no pueden quejarse, es probablemente el trastorno por déficit de atención con o sin hiperactividad (TDAH). Estas dificultades de la infancia han sido abordadas desde hace mucho tiempo por psiquiatras y psicoanalistas infantiles, pioneros en este campo. Pero como se trata de problemas específicos de cada niño, han tenido cuidado de no etiquetarlos como un trastorno general. Como resultado, ahora se les acusa de no ofrecer una receta, especialmente por parte de las asociaciones de padres, algunas de las cuales están subvencionadas por compañías farmacéuticas (por ejemplo, la asociación HyperSupers TDAH France, apoyada por Mensia Technologies, Shire, HAC Pharma y NLS Pharma).

Apoyar este tipo de diagnóstico equivale a decir, por ejemplo, que la tos es una enfermedad. Y el ejemplo viene desde lo alto: el 29 de septiembre de 2017 se celebró en la Universidad de París Nanterre una conferencia a favor del diagnóstico del TDAH, bajo el patrocinio del Presidente de la República, Emmanuel Macron, y de la Sra. Agnès Buzyn, Ministra de Salud. A los psicoanalistas registrados en esta conferencia simplemente se les prohibió la entrada por los guardias de seguridad. El TDAH no existe en las clasificaciones francesas, ni en la clasificación francesa de los trastornos mentales en niños y adolescentes (CFTMEA, por sus siglas en inglés), fiel a la psiquiatría francesa, ni en la clasificación internacional de enfermedades (CIM-10), que incluye las opciones del DSM. Sólo describen problemas de agitación. Y la agitación no es una enfermedad. Puede tener múltiples causas (problemas familiares, dificultades en la escuela, etc.) y requiere en primer lugar que los niños y sus familias sean escuchados, lo que a menudo es suficiente para resolver los problemas. Con el TDAH, el síntoma se transforma en una enfermedad y, lo que es mucho más grave, se atribuye a causas del neurodesarrollo. Esta afirmación no se basa en ninguna base científica, aunque hay pruebas constantes de las dificultades causadas por problemas dentro de la familia o en la escuela…

Jerome Kagan, profesor de Harvard, afirmó en una entrevista en 2012 que el TDAH no es una patología, sino “un invento. El noventa por ciento de los 5.4 millones de niños que toman Ritalin en los Estados Unidos no tienen un metabolismo anormal.[4] En Francia, el Dr. Patrick Landman mostró en su libro Tous hyperactifs? (Albin Michel, 2015) que el TDAH no tiene una causa biológica identificable: sus síntomas no son específicos y carecen de marcadores biológicos. No se han validado hipótesis neurobiológicas. El Dr. Leon Eisenberg, inventor del acrónimo TDAH, declaró en 2009, siete meses antes de su muerte, que nunca hubiera pensado que su descubrimiento sería tan popular: “El TDAH es el ejemplo mismo de una enfermedad inventada. La predisposición genética al TDAH está totalmente sobreestimada.”[5] Sin embargo, con la ayuda del cabildeo, alrededor del 11% de los niños de entre 4 y 17 años (6,4 millones) han sido diagnosticados con TDAH en los Estados Unidos a partir de 2011, según los Centros para la Prevención y el Control de Enfermedades de los Estados Unidos. En la mayoría de los casos, a esto le sigue la prescripción de Ritalin (metilfenidato), que contiene moléculas consideradas estupefacientes en las clasificaciones francesas. Prescribir esta anfetamina a gran escala podría crear un escándalo de salud similar al de Mediator y Levothyrox. Estas sustancias son adictivas, y no se excluye —todavía se está debatiendo— que exista una correlación entre los niños que han tomado Ritalin y los adolescentes que consumen drogas.

Los niños no se salvan de los trastornos de la sociedad. Al igual que los adultos, están sujetos al imperativo del éxito rápido, la competitividad y el cumplimiento de normas que no son de su edad. Aquellos que no cumplen con esas exigencias son fácilmente considerados hoy como personas con algún deficit. Por lo tanto, existe preocupación acerca de un folleto para maestros en el sitio web del Ministerio de Educación que indica que el TDAH es una “enfermedad neurológica” y que les proporciona una receta detallada para el diagnóstico previo.[6] Los “elementos de seguimiento” propuestos podrían aplicarse a casi todos los niños. Siempre la misma amalgama entre problemas normales y patológicos…

Infantes en primera línea

En el pasado, Michel Foucault puso de relieve la represión, en particular por parte de los Estados y de la religión, de este malestar en la cultura que es la sexualidad. Hoy en día, la regla de plomo de un derecho patriarcal divino está en proceso de marginación. ¿Cómo se organiza ahora esta represión, dado que el término “sexualidad” debe entenderse en un sentido amplio? Es la industria farmacéutica la que pretende tomar el relevo, bajo el pretexto de la ciencia. El mensaje es claro: “¡No te preocupes, tú que tienes insomnio, momentos de depresión, excitación exagerada, pensamientos suicidas! No tienes nada que ver con esto: es culpa de tus genes, de tus hormonas; tienes un déficit de desarrollo neurológico, y nuestra farmacopea lo arreglará todo.” Se trata de hacer que parezca que todo se reduce a problemas mecánicos y de neurotransmisores, donde lo humano desaparece. Debemos olvidar que las deliciosas y cotidianas preocupaciones de las relaciones entre hombres y mujeres, los conflictos nunca tan estresantes entre los niños y sus padres, las angustiosas luchas de poder con la jerarquía y el poder, hunden sus raíces en las profundidades de la infancia.

Por todos lados, el infante está en primera línea, y eso es lo que hace que el caso del TDAH sea aún más “problemático” que los demás. En todo momento y en todo lugar, es el niño quien, en primer lugar, ha sido reprimido, golpeado, formateado. Cuando un viejo maestro de escuela le jaló las orejas a un niño inquieto, fue, aunque parezca chocante, casi más humano que cuando se les pide a los maestros que hagan un diagnóstico de discapacidad. Se mantuvo una relación personal, mientras que una pseudociencia la borra. Por primera vez en la historia, es en nombre de la llamada ciencia que los niños son “golpeados”. Cada año, Santa Claus, este mito de múltiples capas, como lo demuestra el etnólogo Claude Lévi-Strauss,[7] trae regalos a los niños para consolarlos. Hoy, la “Gran Farmacia” dice que lleva el disfraz de Santa Claus. Pero no olvidaremos que bajo el abrigo rojo hay una sombra que se parece mucho más al carnicero del día de San Nicolás.

Gérard Pommier

Psiquiatra, psicoanalista, profesor emérito, director de investigación en la Universidad de París-VII, autor —entre otros— de “Cómo las neurociencias demuestran el psicoanálisis” (Letra Viva, 2010), y “Lo femenino, una revolución sin fin” (Paidós, 2018).

 

NOTAS

[1] Véase : « La bible américaine de la santé mentale », Le Monde diplomatique,diciembre,2011.

[2] Stefan Zweig, Le Combat avec le démon. Kleist, Hölderlin, Nietzsche, Le Livre de poche, coll. « Biblio essais », Paris, 2004 (1re éd. : 1925).

[3] Yo mismo conocí a un paciente melancólico en el Hospital St. Anne, a quien un psiquiatra ignorante de todo lo que no es el DSM dejó salir. Se suicidó. Conozco muchos casos similares.

[4] “What about tutoring instead of pills ?”, Spiegel Online, 2 de agosto, 2012, www.spiegel.de

[5] « Schwermut ohne Scham », Der Spiegel, Hamburgo, 6 de febrero, 2012.

[6] « Trouble déficit de l’attention hyperactivité », académie de Paris, disponible en http://www.ac-paris.fr

[7] Claude Lévi-Strauss, Le Père Noël supplicié, Seuil, Paris, 2016 (1era ed.: 1952).

Origen: “Nós mulheres, não somos parte do povo, nós somos o povo”, por Fabíola Trinca – Philos

“Nós mulheres, não somos parte do povo, nós somos o povo”, por Fabíola Trinca

A frase-título desse artigo é de Ro’Otsitsina do povo Xavante, do Mato Grosso, porta-voz do movimento das mulheres indígenas. E continua: “Violando uma menina, violando uma mulher, você está violando o povo. Ou seja, qualquer pessoa que faça mal a mim, que machuque fisicamente ou verbalmente a mim, ou a qualquer mulher, está fazendo algo contra o meu povo e a minha cultura”. Dona Damiana, líder indígena da Aldeia Apikay, símbolo de resistência e de perseguição às mulheres Guarani e Kaiowá, do Mato Grosso do Sul, foi expulsa da sua terra tradicional e teve 9 dos seus familiares mortos, são ao total, 48 anos de luta e de violência contra a mulher indígena.

A mulher está levantando como liderança para defender a terra mãe. A terra é a nossa mãe, a terra dá saúde, a terra dá comida, a terra a gente usa para plantar, não é para judiar.

Leila Rocha Guarani e Kaiowá (MS)
Líder da Aldeia Yvu Katu / Kunangue Aty Guasu

As mulheres indígenas sofrem latentemente pela violação dos seus direitos e precisam ser ouvidas. Vivem no Brasil cerca de 445 mil mulheres indígenas, de 305 etnias, segundo dados do IBGE de 2010. Em 2015, no Acampamento Terra Livre validou-se a pauta nacional de luta comum à todas as etnias: Violação dos Direitos das Mulheres IndígenasDireito a Terra e Processos de RetomadaDireito a SaúdeEducação e SegurançaDireitos EconômicosEmpoderamento Político das Mulheres IndígenasTradições e Diálogos IntergeracionaisComunicação e Processos de ConhecimentoProcessos de Resistência, por fim e não menos importante: Sustentabilidade e Financiamento. O peso da inércia e de decisões que previlegiam os latinfundiários e fazendeiros criminosos pelo Brasil, vêm comprometendo sistematicamente um futuro justo, harmônico, pacífico e sustentável para os povos originários. Cabe à nós, meros colonizados, mudarmos nosso mindset civilizatório e praticarmos valores indígenas como a escuta e a diplomacia. Agindo micropoliticamente em prol da preservação da vida dos povos originários

Nós, mulheres indígenas, somos jardim, somos raíz, somos tronco dessa luta”, sustenta Cris Pankararu do Povo Pankararu, de Pernambuco. As “parentas” como são chamadas umas às outras, discutem de forma pertinente todos os temas da pauta nacional entre diferentes regiões e etnias, mas o consenso entre elas de maior urgência são: a luta pela proteção e manutenção dos territórios e do meio ambiente, além de saúde e educação.

O tema da violência de gênero, ainda é uma bandeira que começou a ser fincada muito recentemente e de maneira mais tímida, entre elas. Para Ro’Otsitsina, as mulheres indígenas precisam ter oportunidades iguais no processo educacional, ao direito de escolha e de acesso ao conhecimento. E acrescenta: “Há momentos em que a união entre homens e mulheres é necessária, mas há momentos em que a gente precisa ficar em um espaço de confiança só entre mulheres. Até para poder se abrir sobre determinados assuntos. Para mim, uma liderança feminina do meu povo é aquela que detém todo o conhecimento familiar de maneira geral, além do conhecimento político e estratégico”.

Cápsula Âmago – CA 2019 concepção, stylist e tingimento natural: @studiotrinca shooting e fashionfilm: @welcome_to_igorland maquiagem: @mari_pin joias: @dritrivelato modelo: @portoisa

Em tempo de doença, seremos revolução. Contudo, a sociedade desconhece a nossa presença. A nossa identidade e nossa capacidade de multiplicar a nossa presença através das nossas conexões com as nossas forças ancestrais, é o que nos faz diferentes. Dizer isso, é afirmar que a minha luta fortalece a da outra e de todas que virão” observa Célia Nunes, do Povo Xakriabá, de Minas Gerais. A sabedoria e a sede de novos conhecimentos abrigando o tradicional e o verdadeiramente original da mulher indígena, nos mostra a força ancestral dos povos originários, através do conhecimento inteligente das plantas como medicina, usos artesanais e outros benefícios. Nos provando que o ser humano e a natureza são indissociáveis. Que a transformação consciente, significa aprofundar o diálogo: aprender, ensinar, admirar, refletir, vivenciar, sentir, amar – até nos tornamos um. Um com nós mesmos, um com o próximo, um com a natureza, um com o planeta.

A atividade predominante feminina na cultura indígena é o fazer artesanal, demonstrando o significado social da interação e diálogo entre as mulheres durante a confecção das peças. Thuë thëpë noathayu, na língua Yanomami significa “conversa entre mulheres”. Falar da imagem da grande ancestral indígena, é nos remeter ao arquétipo da mulher de grande capacidade de premonição, sábia, amorosa, destemida, perspicaz, guerreira e corajosa. Sendo importante para mulher indígena honrar e reverenciar suas antepassadas.

Nossa expectativa é de que as mulheres busquem muito mais do que uma única resposta: valorizem suas narrativas, suas histórias, suas memórias, para que isso sirva de alimento”, diz Célia Xakriabá. Recentemente, eu fui apresentada a cultura do povo Huni Kuin, do Acre, etnia essa em que as mulheres desenvolvem a tecelagem e o tingimento natural. Elas produzem o próprio algodão na aldeia, tecem o fio, tingem com tintas naturais extraídas das árvores como mogno, cerejeira e pau brasil, tratando-se de uma cultura artesanal que é passada de mãe para filha, através de gerações. Mawapai, uma importante artesã da comunidade, ensina à neta a arte que aprendeu com seus antepassados. As crianças aprendem na prática esse processo desde bem pequenas, onde tudo é feito em comunidade. Os grafismos produzidos pelas mulheres HuniKuins se chamam “kene”, que quer dizer “desenho verdadeiro”.  Para elas, o desenho é um elemento crucial na beleza da pessoa e das coisas. Cada desenho está relacionado a um elemento da natureza, seja animais, plantas, movimentos naturais etc. Quando estão tecendo as mulheres cantam pedindo a força da aranha para que teçam rapidamente, pois a história da origem do algodão é de que a arara o criou, por isso evocam sua força.

Se não tiver mais reza, o mundo vai acabar.” Estela Vera é rezadeira ou opurahelva do povo Ava Guarani do território tradicional de Potrero Guasu, fronteira do Mato Grosso do Sul com o Paraguai. No depoimento “Se não tiver mais reza, o mundo vai acabar”, colhido pela antropóloga Lauriene Seraguza, Estela fala da importânica de suas rezas e cantos para a produção da vida social e dos mundos Guarani e Kaiowá. A força espiritual nutre a história e a luta das mulheres indígenas que erguem seus povos. Na cosmovisão indígena, a espiritualidade conecta mulheres e homens à terra. Entre a comunidade indígena tudo se divide. E o que nutre as relações entre as mulheres da mesma aldeia e de diferentes etnias, é o respeito e troca, de maneira coletiva e compartilhada.

A escolha por trabalhar com as plantas e com o tingimento natural, através de um sistema baseado no compartilhamento e na colaboração, respeitando os ciclos da natureza e integrando a mulher moderna à mãe terra, é intuitivo à minha crença de que quanto mais difundirmos os conceitos e a forma originária de trabalhar e ser em essência e harmonia com a natureza, propagando os conhecimentos ancestrais, com respeito à prática da artesania indígena, poderemos construir juntos uma sociedade mais inclusiva e igualitária. É a valorização da arte e do rico artesanato indígena que também contribue para a conservação dos povos originários do Brasil. Seguimos na luta diária pelo novo mundo.

Cápsula Âmago – CA 2019 concepção, stylist e tingimento natural: @studiotrinca shooting e fashionfilm: @welcome_to_igorland maquiagem: @mari_pin joias: @dritrivelato modelo: @portoisa

Fabíola Trinca é artista visual e tingidora natural. Utiliza suas mãos como ferramenta para a disseminação da arte natural em diversos suportes, realiza tingimentos botânicos em tecidos naturais, dando novo sentido ao vestir. A roupa respira, é viva. Instagram: @fabtrinca / @studiotrinca

Origen: As mobilizacións do 17 de maio mantéñense dende as casas  – Queremos Galego!Queremos Galego!

 

As mobilizacións do 17 de maio mantéñense dende as casas

A plataforma cidadá Queremos Galego, composta por máis de 600 entidades, anima a sociedade galega a manter as mobilizacións do 17 de maio, pendurando de xanelas e varandas a bandeira galega e cartaces que reivindiquen a nosa lingua co lema Precisamos do galego: xustiza, igualdade e cohesión como os que a plataforma ofrecerá desde a súa web, listos para descargar e imprimir en difetentes formatos. “A lingua galega non ficará confinada este 17 de maio”, asegura Marcos Maceira, voceiro de Queremos Galego, que chama tamén ás persoas usuarias das redes sociais a partillar ao longo de todo o día vídeos e fotografías de anteriores convocatorias baixo as etiquetas #PrecisamosDoGalego #QueremosGalego e #17demaio.

A palataforma cidadá pretende, desta maneira, manter o 17 de maio a reivindicación de avances reais para o galego, aproveitando a data para recordar a obriga que teñen todos os poderes públicos de cumprir co sinalado tanto polo Comité de Ministros do Consello de Europa como polo relator especial da ONU para as minorías nacionais. Queremos Galego recorda que ambos os dous organismos internacionais advertiron expesamente da necesidade de garantir que a cidadanía galega poida empregar a súa lingua en ámbitos como a xustiza, a administración pública e o ensino. O Comité de Ministros do Consello de Europa instou a “eliminar todos os obstáculos para o ensino en galego en Galiza”, o que implica a derrogación “inmediata” do decreto de plurlingüísmo”.

O mesmo Consello de Europa indicou recentemente a obriga dos poderes públicos de daren información sobre a COVD19 nas linguas propias. A este respecto, Queremos Galego sinala que non podemos permitir que o máximo desprezo á nosa lingua nestes tempos veña do presidente da Xunta, utilizando como lingua principal o castelán nas súas comparecencias públicas. Con esta actitude, o presidente da Xunta mostra desprezo polo seu cargo, polas súas obrigas respecto á lingua e ás galegas e galegos. “Desprezar o galego, excluíndoo de mensaxes de tanta relevancia”, aseguran, “non só non contribúe á loita contra a epidemia, senón que incide en prexuízos ideolóxicos sobre a nosa lingua e sobre Galiza”. Un desprezo pola lingua de Galiza que chega mesmo á exclusión do galego na atención do teléfono do Coronavirus.

Queremos Galego lembrará, tamén, o 17 de maio a figura de Ricardo Carvalho Calero, autor homenexado no Día das letras galegas de 2020, cunha traxectoria ligada á defensa da lingua galega en todos os seus aspectos, a través dun manifesto que difundirá a través das redes sociais e que será elaborado pola discípula de Carvalho Calero, a profesora da Universdade da Coruña e activista pola lingua María do Pilar García Negro.